La fresque de Jimmy Alcala, alias Asu, a pris forme en deux mois. Le résultat composé de fleurs et de deux paons est à découvrir sur les murs de l'ancienne usine Harrys. Publié le 23/08/2024
La fresque de Jimmy Alcala, alias Asu, orne le mur des anciennes usines Harrys, à Châteauroux, Indre. FRANCE 3 CENTRE
Entre ses mains, les murs reprennent des couleurs : Jimmy Alcala, alias Asu, a trouvé son épanouissement dans le street art. Durant tout l'été, muni de ses pinceaux et de ses pots de couleurs, il a réalisé sur les murs de l'ancienne usine Harrys une fresque monumentale à Châteauroux (Indre), sa ville d'origine.
Deux mois de travail sans relâche, encouragé par les habitants du quartier. "On est venu je ne sais pas combien de fois avec mon ami et puis, de temps en temps, on klaxonnait pour lui dire qu'on passait", raconte Annick qui a suivi toute l'avancée du projet.
Pour l'aider dans son ouvrage, Asu a pu bénéficier de l'aide de son père qui admire avec fierté le trajet parcouru par son fils. Ensemble, ils ont voyagé en Espagne, visité l'Alhambra et puisé l'inspiration dans toutes les cultures du monde.
Très inspirées par la calligraphie, ses œuvres s'ouvrent à toutes sortes d'influences culturelles. Mais le travail d'artiste d'Asu est avant tout une quête spirituelle, philosophique et introspective. "Je me suis pas mal cherché, je savais que je voulais travailler dans l'art et j'étais déjà connecté à mon monde intérieur, et j'ai rêvé qu'il fallait que je fasse de la calligraphie", confie-t-il.
Cette nouvelle fresque d'Asu s'étend sur plus de 250 m2. On y retrouve sa passion d'origine, la calligraphie, agrémentée des décors floraux et de deux paons qui semblent se saluer. "C'est la première fois que je fais du figuratif, normalement, mon travail s'articule autour de la calligraphie, de la géométrie et des ornements", rapporte le street artiste.
Désormais, l'arc-en-ciel d'Asu orne les murs de cette ancienne usine. Comme pour toute œuvre d'art urbain, seuls les assauts de la météo effaceront progressivement les couleurs pour faire place à un nouveau rêve.
Cette peinture murale réalisée à l'occasion du Festival de La Teinturerie, à Aurec-sur-Loire (Haute-Loire), est en lice du concours Golden Street Art qui récompense depuis dix ans les plus belles œuvres de street art.
Article rédigé par Odile Morain - Publié le 14/02/2024
La peinture réalisée par Aéro à Aurec-sur-Loire est en lice pour le concours Golden Street Art qui récompense les plus belles fresques de France. (FRANCE 3 AURA)
Elle a vu le jour le long de la route départementale 46 à Aurec-sur-Loire (Haute-Loire), la fresque du street artiste Aéro offre aux automobilistes un nouveau paysage. Réalisée dans le cadre du Festival de La Teinturerie en septembre 2023, elle figure aujourd'hui parmi les dix peintures murales retenues pour la phase finale du concours Golden Street Art. Les internautes peuvent voter jusqu'au 18 février 2024.
Pour l'artiste originaire de Bretagne, ce concours est une belle reconnaissance de son travail. "C'est une réelle performance, elle a été réalisée en douze jours, elle représente ce qu'il y a de plus important pour l'humanité : notre environnement naturel", réagit Aéro.
Juché sur un échafaudage et muni de ses bombes de peinture, Aéro s'empare des thèmes de l'histoire et de l'actualité à travers le monde. Intitulée Courir pour la vie, cette nouvelle peinture murale à la couleur sépia est la plus conséquente jamais peinte par l’artiste.
Sur 55 mètres de long et 6,75 mètres de haut, elle illustre tout en mouvement l'urgence climatique. On y voit des animaux sauvages fuyant une forêt devenue hostile, une vieille femme symbolisant dame Nature au regard lucide et consterné. Elle pourrait permettre à Aurec-sur-Loire de monter une nouvelle fois sur le podium. Les organisateurs du Festival de La Teinturerie s'en félicitent. "On est aux confins de la Loire et de la Haute-Loire, donc on espère attirer via ce type de fresque des personnes d'un peu plus loin", assure Anthony Massard.
Aurec-sur-Loire, cité street art
Organisé depuis quatre ans à Aurec-sur-Loire, ce festival street art donne peu à peu un nouveau visage aux façades de la petite ville de 6 000 habitants. "C'est très joli ce qu'ils ont fait, c'est très intéressant", se réjouit un passant.
Chaque année, grâce au festival, des artistes du monde entier viennent s'exprimer sur les murs de la ville. L'an dernier, Aéro avait déjà participé au concours Golden Street Art et terminé à la troisième place des plus belles fresques de France avec sa peinture en noir et blanc symbolisant la transmission entre les générations. "Je suis fière, car on a fini à une très bonne place l'année dernière et on est pas mal parti cette année", assure une habitante d'Aurec-sur-Loire.
La ville compte désormais plus d'une vingtaine de fresques, la plupart se concentrent sur le site même de l'ancienne teinturerie, rachetée par la ville pour en faire un lieu d'événements sportifs et culturels. Au fur et à mesure des années et selon les aléas climatiques, de nouvelles œuvres remplacent les plus anciennes.
Rémy Potey a travaillé jusqu'au Revest-les-Eaux : au domaine de Tourris, il a réalisé le cadran solaire sur la façade sud du château, mais aussi l'arbre de vie qui de dresse au milieu du parc et surtout l'intérieur de la chapelle.
Rémy Potey dans la chapelle de Tourris en 2019
Un échafaudage bâché au fond d’une rue du vieux village intriguait les quelques visiteurs de passage, ces jours derniers, au Sauze-du-Lac.
Rémy Potey, artiste cadranier-fresquiste y a installé ses pinceaux, brosses, taloches et truelles pour réaliser un mur en trompe-l’œil. Bientôt, ce mur de garage borgne donnera l’illusion d’une façade de maison avec sa vieille porte et deux fenêtres aux volets bleus, sur lesquelles on aurait posé une cruche et un bougeoir.
Si l’artiste semble se cacher pendant son travail c’est pour protéger son œuvre naissante des rayons du soleil et du vent et retarder le séchage de l’enduit à la chaux sur lequel il peint. C’est que Rémy travaille à l’ancienne, à l’image des cadranistes piémontais tel Giovanni Francesco Zarbula, auteur d’une centaine de cadrans solaires dans les Alpes du Sud réalisés de 1833 à 1881.
Travail à l’ancienne avec des pigments naturels, garantie de l’inaltérabilité des teintes
Installé à Château-Ville-Vieille, Rémy a adopté il y a 25 ans cette technique “a fresco” (à fresque) en utilisant exclusivement des pigments naturels sur un enduit à la chaux encore frais.
Paradoxalement, la réalisation d’un cadran solaire est une course contre la montre, plus précisément contre le temps qui passe, accélérant la carbonisation du support où s’imprègnent les pigments de peinture. Un dessin commencé doit être achevé dans la journée, ce qui exclut toute pause casse-croûte.
C’est le prix à payer car seule cette méthode, qui demande une technicité pointue, garantit l’inaltérabilité des couleurs pendant des siècles.
Pourtant, rien ne prédisposait l’artiste, auteur d’environ 150 cadrans et fresques dont 57 dans son Queyras d’adoption, à ce métier insolite. Né il y a 55 ans dans les Vosges, il interrompt ses études à 19 ans pour un emploi de berger dans le Sud. L’hiver dans la plaine de la Crau, c’est l’été dans les montagnes du Queyras qu’il découvre la multitude de cadrans solaires dont bon nombre en état de délabrement, et, en contemplatif qu’il est, en imprègne sa mémoire. Après cinq années de nomadisme, il veut « se réinsérer dans la société » et exerce la fonction de moniteur de ski de fond en hiver et de maçon en été. Son premier cadran solaire, il le réalise en 1984, à la demande des fidèles du temple de Fontgillarde sur les hauteurs de Molines. Ne connaissant pas la technique ancestrale, il utilise de la peinture acrylique, instable au soleil. Il le refera plus tard dans les règles de l’art des cadraniers piémontais. « On ne peut pas dire : demain je serai cadranier, il faut apprendre, faire fausse route et corriger ses erreurs » dit-il avec humilité. Le déclic vient en 1987.
Alors qu’il est en manœuvre dans l’entreprise chargée de restaurer l’église d’Aiguilles dans le Queyras, l’architecte des bâtiments de France détecte en lui un “bon coup de patte” et lui confie la restauration du cadran de l’horloge. Sans la moindre formation, mais doté d’un sens aigu de l’observation, Rémi s’acquitte remarquablement de cette tâche artistique. Dès lors, il ne cesse de se former à cet art, jusqu’à Rome où il se perfectionne durant plusieurs mois.
Les cadrans de Rémy Potey se reconnaissent à sa signature mais aussi par les illustrations d’animaux montagnards (tétras, gélinotte, loup, lagopède, papillons) ainsi que de plantes alpines. Malgré un quart de siècle et 150 œuvres, Rémi Potey, comme bien des artistes, dit ressentir à chaque fois une certaine angoisse la veille d’un nouvel ouvrage. Il installera prochainement ses pinceaux à Gap, sur la façade de l’école Sainte Jeanne d’Arc pour y faire fleurir un cadran solaire.
La chapelle de Tourris rénovée par Rémy Potey - Photos Cécile di Costanzo
Le site internet de Rémy Potey : clic ici
Des artistes ont transformé un mur plat et presque sans fenêtre du quartier de la Croix-Rousse à Lyon en "Le Mur des Canuts". Lorsqu'il a été dévoilé en 1987, il s'agissait de la plus grande illusion d'optique d'Europe. Chun Ju Wu/Alamy
Pendant la majeure partie du XXe siècle, Lyon, en France, était connue sous le nom de "la belle endormie". Le potentiel était là : la ville se trouve au confluent de deux fleuves et de deux collines qui se font face, l'une surmontée d'une basilique, l'autre abritant une industrie florissante de tissage de la soie. Mais la beauté de Lyon était masquée sous d'épaisses couches de brouillard et un réseau complexe de périphériques et de tunnels. La Belle au bois dormant de la France était plus réputée pour sa pollution et ses embouteillages que pour son attrait esthétique.
Mais la mauvaise réputation de la ville n'a pas su résister à une nouvelle couche de peinture.
La renaissance de la région a commencé par une peinture murale du même nom. En 1982, une nouvelle association d'artistes a peint "La Renaissance" sur le pignon d'un théâtre à Oullins, dans la banlieue de Lyon. Au milieu du XIXe siècle, Oullins abritait les plus grandes usines de locomotives du pays, mais lorsque ces usines ont commencé à fermer au milieu du XXe siècle, la ville a connu des temps difficiles et ses habitants se sont inquiétés de voir la ville perdre son âme. Ce nouveau théâtre était un banal édifice en béton gris aussi peu séduisant que la cohorte de vieilles usines du quartier. Cette peinture murale était une promesse vibrante : un train en flammes, brisé en deux, avec un nouveau-né hurlant émergeant des ruines. La banlieue d'Oullins, disaient les artistes, était en train de prendre un nouveau souffle.
"La Renaissance" à Oullins, dans la banlieue de Lyon, a été peinte en 1982. Il s'agit de la première fresque d'un groupe d'artistes connu aujourd'hui sous le nom de CitéCréation. ©Michel Djaoui
Le collectif d'artistes connu aujourd'hui sous le nom de CitéCréation voulait que les habitants de la région soient à nouveau fiers de leur ville natale. Et comme ils pensaient que l'art devait être accessible à tous, et pas seulement à ceux qui en avaient les moyens, ils ont transformé Lyon et sa banlieue en une galerie à ciel ouvert. Quarante ans après la première fresque, il y en a maintenant plus de 150 dans la métropole, chacune reflétant l'histoire de son quartier.
La Croix-Rousse est l'ancien quartier des tisserands de Lyon. Souvent appelé "colline des ouvriers", il était le cœur vivant de la ville au début des années 1800, plein d'ateliers bruyants où les tisseurs de soie pédalaient sur leurs machines pour fabriquer des tissus. En 1986, CitéCréation a choisi ce quartier florissant pour y réaliser une nouvelle peinture murale, son premier trompe-l'œil, une technique artistique que l'on ne voit généralement que dans les galeries d'art.
Chacune des peintures murales en trompe-l'œil de CitéCréation contient des détails tirés du quartier qui l'entoure. Hemis/Alamy
"Le Mur des Canuts" était la plus grande illusion d'optique d'Europe à sa création. L'image en 3D transformait un mur pratiquement sans fenêtre en un miroir des rues de la Croix-Rousse, représentant un atelier de tisserand de soie, des balcons de la ville et même une succursale locale de la Banque Populaire. Les artistes ont utilisé une technique de superposition, peignant d'abord l'arrière-plan, puis le premier plan en utilisant la lumière et les ombres pour créer un effet réaliste.
Le style trompe-l'œil de l'art de la rue est rapidement devenu synonyme de Lyon, qui abrite désormais 10 illusions d'optique de la taille d'un immeuble et de nombreuses autres peintures murales qui reprennent cette technique. Dans le 1er arrondissement de Lyon, "La Fresque des Lyonnais" montre des habitants célèbres de la ville comme Antoine de Saint-Exupéry, auteur du Petit Prince, et les frères Lumière, pionniers du cinéma, sur les balcons au-dessus des "bouchons", ces restaurants traditionnels lyonnais. Dans le même arrondissement, "La Bibliothèque de la Cité" présente une vitrine remplie de livres peints d'auteurs de la région. Dans la commune de Villeurbanne, à l'est de la ville, "Le Théâtre des Charpennes" affiche une scène redorée, richement drapée de rideaux rouges, la troupe peinte jouant une scène de la vie urbaine lyonnaise du XVIIIe siècle.
"La Fresque des Lyonnais", l'une des 150 peintures murales qui décorent désormais la ville, représente des habitants célèbres tels qu'Antoine de Saint-Exupéry, auteur du Petit Prince, et les frères Lumière, pionniers du cinématographe. imageBROKER/Alamy
Le processus de création d'une fresque de CitéCréation n'est pas rapide. Alors que de nombreux artistes de rue produisent une œuvre en quelques jours, voire en une nuit, l'ampleur des fresques de CitéCréation et le nombre de personnes impliquées, depuis les membres de la communauté jusqu'aux artistes, signifient que le délai moyen entre le choix d'un mur à peindre et la réalisation de l'œuvre est de deux ans - 18 mois pour obtenir les permis, travailler avec les résidents et créer une esquisse finale, et six mois pour réaliser la peinture proprement dite.
"Lorsque nous terminons une œuvre d'art, elle devient la propriété du public, et il est donc très important qu'il ait le dernier mot", explique Halim Bensaïd, directeur de CitéCréation. "Nous voulons que l'art soit leur reflet et celui de leur histoire".
Halim dit que le choix des artistes est comme le casting d'un film. À Lyon, CitéCréation dispose d'une équipe centrale de 15 personnes et d'un réseau de 80 autres artistes avec lesquels elle travaille, dont 80 % de femmes. "Nous choisissons cinq à dix artistes en fonction de leur spécialité", explique Mme Halim. "Sont-ils doués pour la peinture de visages ou pour l'architecture ? Il n'est pas possible de découper une fresque en plusieurs sections, car chaque artiste a un style distinct, ce qui donnerait une impression de décousu - une autre raison pour laquelle la peinture d'une fresque est un effort de collaboration aussi long."
Pour CitéCréation, le processus de création d'une peinture murale prend en moyenne deux ans, de la sélection d'un mur à la finition de la peinture. Cinq à dix artistes travaillent sur chaque fresque. PHILIPPE DESMAZES/AFP via Getty Images
Les efforts du groupe pour provoquer un changement social par le biais de l'art ont également progressé lentement ; le public lyonnais ne s'est pas toujours intéressé aux projets de CitéCréation.
Au tournant du millénaire, tout le monde était obsédé par la "nouveauté", explique Halim. "Les nouvelles technologies, l'art moderne. Les fresques qui montraient des scènes de l'histoire ne les intéressaient pas. Ces dix dernières années, nous avons constaté un regain d'intérêt. Les gens veulent redécouvrir leur patrimoine."
Plus récemment, lorsque CitéCréation a interrogé des responsables locaux sur l'impact des fresques sur la ville, le maire adjoint Gilles Bruna a déclaré qu'elles "renforcent la fierté des habitants et leur sentiment d'appartenance à cette ville." Gérard Collomb, qui a été maire de Lyon pendant 19 des 20 dernières années, a noté que les œuvres d'art avaient également commencé à attirer les touristes. "Les murs peints sont devenus l'une des principales attractions pour nos visiteurs", a-t-il déclaré.
CitéCréation est maintenant devenue une entreprise sociale. Au fur et à mesure que le projet s'est développé, il a porté ce travail qui a revitalisé les quartiers de Lyon aux quatre coins du monde, avec des trompe-l'œil et d'autres styles de peintures murales apparaissant aussi loin que Shanghai, Moscou et Québec. À Berlin, l'organisation a réalisé une peinture murale sur un projet de logements sociaux.
CitéCréation a porté son travail dans des villes du monde entier. Ici, le peintre Steve Rolle met la touche finale à une peinture murale dans les immeubles de la coopérative Wohngenossenschaft Soldaritaet à Berlin. Sean Gallup/Getty Images
"Le propriétaire avait besoin d'isoler le bâtiment", explique Halim. "L'isolation est laide, elle donne à tous les bâtiments un aspect uniforme. Nous nous sommes donc inspirés de la fresque de Michel-Ange sur le plafond de la chapelle Sixtine, et de ce que d'innombrables artistes muraux ont fait par le passé. Quand il n'y a pas assez d'argent pour utiliser un matériau plus joli, on le peint."
Les résidents de l'immeuble étaient âgés, mais autonomes. Lorsqu'ils ont été consultés, ils ont dit à Halim et à l'équipe qu'ils voulaient voir de la couleur et entendre des enfants. CitéCréation a créé "La Volière", une volée de 150 oiseaux peints de couleurs vives. Désormais, les enfants des écoles voisines viennent en excursion pour étudier l'avifaune locale, et les habitants peuvent entendre leurs rires. Le succès a été tel qu'ils ont continué à peindre des logements sociaux à Lyon, ailleurs à Berlin et dans d'autres villes.
L'une des plus récentes œuvres d'art de CitéCréation se trouve dans le quartier de Vaulx-en-Velin dans la banlieue de Lyon. Un ancien château d'eau est peint pour ressembler à une bobine de soie décorée des noms des anciennes usines de soie de la ville. ©Michel Djaoui
À mesure que Lyon se développe, CitéCréation continue de transformer les anciennes usines, les ateliers et les immeubles d'habitation en œuvres d'art. "Ma fresque préférée est toujours celle sur laquelle nous allons travailler", dit Halim en décrivant les projets à venir de l'organisation.
Vaulx-en-Velin est le dernier quartier de Lyon à bénéficier d'un lifting. Ce qui n'était qu'un terrain vague d'usines de soie désaffectées commence à s'animer de couleurs. Un vieux château d'eau a été repeint en rouge et blanc pour représenter une bobine de soie et décoré des noms des anciennes usines de la ville. "La Bobine de Soie est devenue le point de repère le plus emblématique d'un quartier largement monochrome, à la fois un rappel de l'époque industrielle et un phare audacieux du progrès.
Traduit par Deepl et un peu Kat