Donnez-lui quelques mots, voire une phrase et attendez un peu, Craiyon vous donnera une proposition de 9 images correspondant à la description que vous avez entrée. Craiyon comprend le français, mais comme il (elle ?) va le traduire en anglais pour lancer sa création, autant lui causer angliche de suite.
Voici le résultat pour "pastel owl". (le hibou est mon totem ...)
Les plantes ne nous crient pas dessus si on leur coupe une branche. Elles ne pleurent pas à chaude sève leur malheur et ne manifestent pas non plus haut et fort leur souffrance quand on leur arrache –délicatement ou non– l'une de leurs feuilles. Sont-elles pour autant totalement insensibles à la douleur?
Graine par Cécile Di Costanzo
Imaginer un instant une plante souffrir le martyre, c'est remettre en question beaucoup de nos pratiques. Élaguer un arbre devient un acte de torture botanique cruel. Désherber un vaste jardin? Un des pires châtiments d'horticulture qui soit. Sans parler de tondre une pelouse: une véritable industrie de la douleur végétale. Qu'en est-il vraiment? Les plantes ressentent-elles bel et bien la douleur?
Côté humain –et comme pour tous les organismes avec des nerfs–, l'analyse est relativement simple. Quand on se blesse, des récepteurs de la douleur s'activent, comme les nocicepteurs (présents notamment chez les animaux), et produisent alors un signal analysé comme douloureux par notre cerveau. Subjectivement, on souffre, on a mal. La douleur est bien là.
Chez nos amies les plantes, on ne retrouve rien de tel. Pas de nocicepteurs à l'horizon. Pas de cerveau non plus ni de système nerveux. Si l'on parle de ce que l'on appelle douleur, en partant de notre expérience en tant qu'être humain, la réponse est limpide: non, les plantes ne ressentent pas la moindre douleur.
Fin de l'histoire? On aurait en effet pu s'arrêter là. Mais ce serait évacuer bien trop vite un point crucial: notre faculté à anthropomorphiser tout ce qui nous entoure. La notion de douleur telle que nous la ressentons ne peut être aussi facilement transposée au règne végétal, tant les différences physiologiques entre les plantes et l'homme sont abyssales, souligne le magazine scientifique américain Discover.
Si pour les biologistes, les plantes ne possèdent pas la complexité nécessaire pour ressentir une sensation proche de la nôtre, elles ne sont en revanche pas dénuées de toute réaction face à une agression. Les plantes réagissent en effet aux stimuli que l'on aurait tendance à qualifier de «douloureux».
Attaquée, une plante ne reste pas là à rien faire, sans broncher, à s'en battre les racines. Même si les végétaux ne ressentent pas la douleur telle que nous l'imaginons, se faire couper les branches ou titiller le bourgeon n'est semble-t-il pas des plus préférables. Comme toute forme de vie, ils ont donc développé des outils pour échapper à ces multiples agressions.
Prenez l'herbe, par exemple. Quand un herbivore la broute un petit peu trop, le végétal fraîchement coupé produit des protéines de défense, véhiculées par l'acide jasmonique, rapporte Sciences et Avenir. Un composé pas vraiment agréable, qui pousse ceux qui la grignotent à aller voir ailleurs, un peu plus loin, à chercher une plante encore intacte. Cette réaction face au mal, on la retrouve chez différentes plantes.
Chardon par Marie-Hélène Taillard
Elles ont en effet bien plus d'un tour dans leur sac. Le maïs et les choux arrivent même à attirer les prédateurs de leurs propres prédateurs. Un moyen efficace de se protéger des redoutables chenilles et des terribles noctuelles. Mieux encore, certaines plantes blessées émettent des composés volatils qui avertissent leurs voisins d'un danger imminent. Une sorte de cri de détresse.
Une histoire de chêne, de caresses et de Zeus.
C'est une drôle de pratique que beaucoup appliquent aveuglement, en ne manquant surtout pas de joindre le geste à la parole. Dès qu'un «je touche du bois» surgit au milieu de la conversation, c'est la débandade: il faut trouver au plus vite ce fameux bois et poser la main dessus avant que l'infortune ne vous rattrape. Une façon comme une autre de mettre toutes les chances de son côté, s'assurant succès et réussite. Vraiment ?
L'origine de cette superstition remonte à plusieurs millénaires.Toucher du bois © Tent Haaland via Unsplash
Ici, pas question d'égratigner cette superstition. On vous laisse seul juge de son efficacité. En revanche, remonter le fil de ses origines est fichtrement intéressant et nous plonge dans un temps où l'on en venait presque à souhaiter toucher la foudre à la place du bois –ce qui aurait sûrement rendu plus impopulaire cette pratique.
Les racines de cette expression remontent en effet à plusieurs millénaires. En 600 av. J.-C., les Perses touchaient déjà du bois. À l'époque, c'était surtout un bon moyen de se mettre le dieu du feu Atar de son côté –et ça, ça pesait dans le game. Pas sûr, en revanche, qu'ils criaient à haute voix «je touche du bois» en mettant la main sur un meuble Ikea.
Les Égyptiens eux aussi avaient un petit faible pour tout ce qui était arbre et tronc. Selon eux, le bois diffusait une sorte de magnétisme protecteur. Le toucher, c'était s'assurer une santé de fer. Pratique.
C'est pourtant un autre peuple, les Grecs, qui a sûrement le plus introduit cette pratique dans notre culture. Les Hellènes étaient persuadés que leurs dieux les regardaient depuis les cieux. Du haut du mont Olympe, il leur arrivait même d'envoyer quelques signes de leur mécontentement aux mortels: des éclairs. La foudre était alors considérée comme la manifestation de Zeus, le dieu des dieux dans la mythologie. Et devinez où allaient bien souvent se nicher ces sortes de messages foudroyants? Dans les arbres. Enfin, pas dans n'importe quels arbres.
Les Grecs avaient remarqué qu'un type d'arbre en particulier, plus grand et plus imposant que tous les autres, attirait souvent la foudre: le chêne. Dès lors, aller caresser un chêne revenait à flatter Zeus, à calmer sa colère. L'objectif? Se le mettre dans la poche, évidemment. Rien ne pouvait vous arriver une fois Zeus de votre côté.
Si l'aspect sacré du chêne a traversé les âges –on le retrouve notamment chez les Romains et les Gaulois–, c'est la relation entre le bois issu de n'importe quel arbre et la bonne fortune qui a finalement pris le dessus. Jusqu'à atterrir au Moyen Âge, où les chrétiens se sont réappropriés cette superstition païenne. Pour eux, toucher du bois, c'était avant tout se référer à Jésus, à son supplice sur une croix de ce matériau. Un moyen de voir ses prières exaucées.
Aujourd'hui, l'expression existe dans plusieurs langues, avec de légères variantes tout de même. Ainsi, en anglais, on ne «touche pas», mais on «frappe du bois». Les Italiens sont même allés un peu plus loin et préfèrent, quant à eux, «tapoter du fer». Encore faut-il en avoir sous la main.
Toucher du bois est loin d'être le seul acte superstitieux que l'on réalise parfois sans même réfléchir à son origine. Prenez les échelles: combien de personnes ont, de nos jours, peur de passer sous l'une d'entre elles? La pratique remonterait au Moyen Âge, car à l'époque, passer sous un tel objet c'était risquer de se prendre des seaux de peinture ou des outils tranchants sur la tête. Simple mesure de sécurité donc? Pas seulement.
L'échelle est bardée de références bibliques. D'un côté, elle rappelle aux chrétiens celle qui a été adossée à la croix du Christ afin de le hisser pour le crucifier; de l'autre, une fois posée contre un mur, elle forme un triangle, symbole de la Sainte Trinité –passer sous une échelle reviendrait donc à briser le triangle, un sacrilège qui ne vous apporterait que du malheur.
Et que dire d'ouvrir un parapluie à l'intérieur d'une maison. C'est la mauvaise fortune assurée! Et pour cause: au XVIIIe siècle, le mécanisme d'ouverture des parapluies à armature métallique était très (très) dangereux. L'ouvrir dans un petit espace c'était risquer de blesser, voire d'éborgner quelqu'un. Ajoutez-y une superstition et plus personne n'aura à craindre pour son œil.
Briser un miroir apporterait sept ans de malheur? Un classique. Au Ier siècle, les Romains pensaient que les miroirs –qui étaient loin d'être aussi répandus qu'aujourd'hui– renvoyaient l'image de l'âme. Brisez le précieux objet et c'est votre âme que vous cassez en morceaux. Pourquoi sept ans de malheur précisément? Parce que ces même Romains estimaient que l'homme évoluait par paliers de sept ans, notamment au niveau de la personnalité. La malédiction du miroir brisé suivait donc l'individu jusqu'à son prochain cycle de vie.
Poser son chapeau sur un lit est également fortement déconseillé dans les croyances populaires. Ce geste est en effet loin d'être anodin: à l'époque, les hommes ôtaient leur chapeau lorsqu'ils entraient dans la chambre d'un mort. Réitérez ce geste et c'est la mort qui viendra à vous. Enfin, pas si vous touchez du bois rapidement.
Vous sentez-vous capable de faire la grande traversée?
Le record précédent était détenu par la Chine, avec 526 petits mètres. | Nhac Nguyen / AFP
632 mètres: c'est la longueur du White Dragon Bridge, plus long pont pédestre du monde, qui relie à présent deux montagnes situées au nord du Vietnam. Nommé «Bach Long» en vietnamien, il se compose de trois couches de verre tempéré d'une épaisseur de 4 centimètres, comme l'explique le South China Morning Post.
Cet ouvrage architectural sans précédent est d'autant plus impressionnant qu'il est en grande partie transparent, donnant réellement à celles et ceux qui s'y aventurent le sentiment de marcher dans le vide. Les responsables du tourisme du district de Mộc Châu, situé à 200 kilomètres à l'est de Hanoï et dans lequel se situe le White Dragon Bridge, espèrent un afflux massif de voyageurs et de voyageuses ayant autant envie de l'admirer que de l'arpenter.
Nhac Nguyen / AFP
Ce pont est bien sûr extrêmement sécurisé, puisqu'il a été prévu que même dans le cas où l'un des panneaux de glace venait à céder, il puisse continuer à supporter une masse d'au moins 5 tonnes. L'entreprise chargée de sa construction en a prouvé la solidité à toute épreuve en faisant passer voitures et poids-lourds d'un bord à l'autre. En dehors de cette phase de test, les véhicules n'y seront pas autorisés: le White Dragon Bridge est uniquement destiné à être emprunté par des piétons.
Situé à une hauteur de 150 mètres, le pont est conçu pour être utilisé par plus de 500 personnes à la fois. Des émissaires du Guinness World Records devraient se déplacer dans les jours à venir afin d'homologuer son record de longueur, qui lui permettra d'effacer les 526 mètres du dernier détenteur du titre, un pont chinois inauguré en septembre 2020 dans la province du Guangdong.
Les Coréens ont trois façons différentes de calculer leur âge, et même pour eux, ce n'est pas simple.
Quel âge avez-vous? Si vous êtes coréen... ça dépend. En Corée du Sud, il existe trois manières de calculer son âge, rapporte le New York Times. Et c'est aussi compliqué que ça en a l'air.
La première méthode, la plus utilisée, est souvent appelée «âge coréen», tout simplement: vous avez 1 an à la naissance, et vous en ajoutez un chaque 1er janvier. Ce qui signifie que le bébé né le 31 décembre a 2 ans dès le lendemain. C'est la méthode la plus couramment reconnue dans les situations sociales.
Deuxième méthode: celle qui est utilisée par le reste du monde, et qui commence à compter l'âge à partir du premier anniversaire. Ce système est utilisé depuis 1962 en Corée du Sud pour la plupart des situations officielles et juridiques –par exemple, les procédures médicales.
La troisième méthode, la moins courante, est celle de «l'âge de l'année». Comme avec le précédent système, on commence à zéro à la naissance mais on ajoute un an à chaque 1er janvier. Le bébé né le 31 décembre a donc 1 an le lendemain, celui né le 30 novembre n'a qu'un mois à attendre pour avoir 1 an. C'est la méthode utilisée dans le cadre de lois telles que celle sur le service militaire, qui établit l'âge de la conscription obligatoire, ainsi que pour le système éducatif afin de déterminer à quel moment les enfants doivent commencer l'école.
L'origine de ces méthodes de calcul de l'âge, qui remontent à très loin, n'est pas bien connue, selon le professeur Yoon In-jin, spécialiste de sociologique urbaine à l'Université de Corée. «C'est simplement comme ça qu'on fait», constate-t-il. Autrefois utilisées dans d'autres pays à tradition confucéenne, comme la Chine et Taïwan, elles ne sont plus en usage qu'en Corée du Sud.
Yoon Suk-yeol, le nouveau président qui entrera en fonction dans les prochains jours, a promis lors de sa campagne d'abandonner le système d'âge coréen, démarche approuvée par sept citoyens sur dix selon une enquête publiée en janvier.
Si les lois du pays indiquent quel système adopter en fonction des circonstances, de nombreux Sud-Coréens ont du mal à s'y retrouver. Il existe même des calculatrices dédiées en ligne pour déterminer votre âge en fonction de chaque système.
«Si j'essaie de remplir un formulaire officiel coréen ou dans une ambassade étrangère, je ne suis pas sûre de savoir quoi mettre pour mon âge», témoigne Lee Jae-hye, productrice à Séoul qui se rend régulièrement aux États-Unis.
Socialement handicapant
L'âge est un marqueur social qui exerce une influence déterminante sur les rapports sociaux en Corée, souligne le professeur Suh, de l'Université Chung-Ang de Séoul.
«Vous ne pouvez considérer comme vos amis que des personnes qui ont le même âge que vous, explique-t-il. Vous devez utiliser des termes comme “eonni”, “hyeong” ou “oppa” quand vous vous adressez à des personnes plus âgées.» Le premier titre est utilisé pour parler à une femme, les deux autres pour des hommes.
«Ce serait mieux si les gens ne commençaient pas leurs conversations en se demandant leurs âges respectifs et les débutaient sur un pied d'égalité», ajoute-t-il.
La société coréenne est en effet extrêmement hiérarchisée: votre âge y détermine votre place. Sortir de ces rôles met nombre de Coréens mal à l'aise, comme lorsque votre supérieur au travail est plus âgé que vous.
Quoi qu'il en soit, si le futur président tient sa promesse de campagne, beaucoup perdront jusqu'à deux ans à l'état civil. Même si l'âge ne fait rien à l'affaire, gageons que certains y trouveront quand même leur compte.