Pour la chercher, les chasseurs avaient entre les mains un livre renfermant 11 énigmes, qu'il faut résoudre pour découvrir l'emplacement secret. Personne n’y était parvenu depuis 1993.
Publié le 03/10/2024 11:00
Une réplique de la statue de la Chouette d’or. ROMAIN WEBER - FRANCE CULTURE
Le trésor a été déterré ! La Chouette d'or a été trouvée après plus de 30 ans de recherches, a annoncé le co-créateur du jeu, Michel Becker, sur le forum Discord du jeu, jeudi 3 octobre. L'objet découvert est la réplique de la chouette en or incrustée de diamants dont la valeur est estimée à 150 000 euros. Pour deviner son emplacement, les chasseurs avaient entre les mains un livre renfermant 11 énigmes à résoudre. Personne n'y était parvenu depuis 1993.
"Nous vous confirmons que la contremarque de la Chouette d'or a été déterrée cette nuit, simultanément avec un envoi de solution sur le système de vérification en ligne, précise Michel Becker. Il est par conséquent inutile de vous déplacer pour aller creuser sur l'emplacement que vous supposez être celui de la cache. Comme annoncé précédemment, nous vérifions la validité de la solution proposée."
La célèbre chasse au trésor avait été lancée en 1993 par Régis Hauser (alias Max Valentin) et Michel Becker. Ce dernier avait récemment relancé le jeu, en livrant de nouveaux indices aux chercheurs, rappelle Libération(Nouvelle fenêtre).
Les chouettes rayées sont beaucoup trop nombreuses au nord-ouest des États-Unis. | Philip Brown via Unsplash
Est-il légitime de tuer une espèce animale pour en sauver une autre? Pour le United States Fish and Wildlife Service (Service de la pêche et de la faune des États-Unis ou USFWS), la réponse à cette question est oui. Dans une proposition datant de novembre dernier, l'agence gouvernementale recommande l'abattage de plus de 470.000 chouettes rayées au cours des trente prochaines années dans les forêts de Californie, de l'État de Washington et de l'Oregon, rapporte le média NPR.
Selon le communiqué, la chouette rayée est en train d'évincer ses parentes moins agressives, la chouette tachetée du Nord et celle de Californie, de leur habitat. Depuis 1900, la chouette rayée, originaire de l'est des États-Unis, a pu se répandre à l'ouest grâce à l'installation de colons européens et aux modifications de l'écosystème qui en ont découlé.
Du fait de leur présence, les espèces de chouettes indigènes à ces régions sont menacées d'extinction. Selon la proposition du USFWS, les populations de chouettes tachetées du Nord ont diminué d'environ 75% au cours des deux dernières décennies et continuent de diminuer d'environ 5% chaque année. Aujourd'hui, la question est de savoir jusqu'où peuvent aller les actions visant à réparer ces erreurs écologiques historiques.
Le 25 mars, soixante-quinze organisations de protection des animaux ont critiqué le plan du USFWS dans une lettre, le qualifiant d'«impitoyable»: selon elles, il «perturbera gravement la faune et la flore, depuis le sol de la forêt jusqu'à sa canopée, en provoquant un nombre incalculable d'erreurs d'identification sur d'autres espèces de chouettes indigènes, y compris les chouettes tachetées».
En outre, les signataires sont convaincus que le plan n'est pas durable et qu'il est voué à l'échec. Ils soulignent que 100.000 coyotes sont abattus chaque année aux États-Unis, sans que cela aboutisse pour autant à une réduction de la population de cette espèce. Wayne Pacelle, président du groupe de lobbying Animal Wellness Action, a affirmé à NPR que les programmes de gestion létale réussissent souvent dans des écosystèmes fermés tels que les îles, mais ne sont pas aussi efficaces dans une région aussi vaste.
En revanche, d'autres organisations soutiennent le plan de l'USFWS. Claire Catania, directrice exécutive de Birds Connect Seattle, souligne qu'il ne l'enchante pas, mais qu'elle en reconnaît la nécessité. Pour Cameron Barrows, chercheur émérite à la retraite au Centre de biologie de la conservation de l'Université de Californie-Riverside, la lettre d'opposition signifie qu'effectivement «nous préférons avoir des chouettes rayées plutôt que des chouettes tachetées».
Personne n’y croyait, mais ce hibou échappé du zoo de Central Park s’est habitué à la vie sauvage
par Justine Le Bouhar le 06/03/2023
L’enclos de Flaco avait été vandalisé le 2 février au zoo de Central Park, permettant à ce hibou de s’envoler pour une nouvelle vie, non sans danger.
Image de Flaco, le hibou évadé, depuis le 2 février, du zoo de Central Park à New York. - photo Mairie de New-York
Une très chouette nouvelle. Le hibou Flaco qui s’est évadé du zoo de Central Park à New York après un acte de vandalisme, le 2 février dernier, est en pleine forme. De quoi réjouir les New-Yorkais et amateurs d’oiseaux car ce n’était pourtant pas gagné. Depuis 2010, Flaco ne connaissait que pour seul monde son enclos au cœur de big apple. Cette échappée belle aurait donc pu être fatale pour ce hibou grand-duc, l’un des plus grands hiboux du monde.
Mais que nenni. Depuis un mois habitants et touristes suivent son évasion et sa nouvelle vie à l’air libre depuis plus d’un mois, et certaines n’hésitent pas à partager photos et vidéos.
Comme le pointe Karla Bloem, directrice exécutive du Centre international de la chouette, à Houston, pour le New York Times, il a fallu un certain temps pour que le hibou soit tout à fait son aise: « Falco avait l’air stressé. Même son vol était un peu bancal au début, comme quelqu’un qui vit dans son salon depuis des années, il a fallu un certain temps pour développer un peu de muscle et de force ».
Les déplacements de cet oiseau ont été suivis de près par les soigneurs qui ont remarqué que le volatile était capable de chasser des proies. Et puisque Flaco se débrouille assez bien tout seul, le zoo de Central Park a décidé de ne pas le recapturer à tout prix : « « Nous allons continuer à surveiller Flaco et ses activités et nous serons prêts à tenter de le récupérer à nouveau s’il montre le moindre signe de difficulté ou de détresse, indique un communiqué du zoo, relayé par CNN. Nous publierons des mises à jour supplémentaires s’il y a un changement dans le statut du hibou grand-duc ou si notre plan change. »
Si l’histoire est belle, le parc rappelle que « cette situation est le résultat d’un acte criminel délibéré qui met en danger la sécurité de l’oiseau et qui fait toujours l’objet d’une enquête par la police de New York ».
Surtout, le milieu urbain représente beaucoup de dangers pour lui. La dernière chouette célèbre de New York, Barry the Barred Owl, avait d’ailleurs trouvé la mort en percutant une voiture d’entretien à Central Park, en 2021. L’oiseau aurait aussi consommé une quantité mortelle de mort-aux-rats.
La chouette effraie disparaît de nos paysages, menacée par les voitures et la perte de ses habitats naturels. Pour lui offrir de nouveaux lieux de vie, une association de l’Yonne pose des nichoirs dans les églises et greniers des communes rurales.
Les Sièges (Yonne), reportage
Chouette Effraie - Pexels/CC/Denis Ba
Il est difficile de l’apercevoir tant elle aime la tranquillité et les endroits obscurs. Pourtant, cela fait des siècles que la chouette effraie (Tyto alba) côtoie les humains en toute discrétion. Celle que l’on surnomme l’« effraie des clochers » a délaissé le milieu naturel pour faire son nid dans les clochers d’églises, les granges et toutes sortes de vieilles bâtisses. Dans l’Yonne, elle cohabite avec deux autres espèces de chouettes, la hulotte (Strix aluco) et la chevêche d’Athéna (Athene noctua), « mais l’effraie est la seule à nicher dans les habitations humaines », explique Didier Duchesne, de l’association CPN Réveil Nature. Grâce à celle-ci, les chouettes disposent de nouveaux nichoirs dans des églises et greniers. Des habitats de plus en plus rares, et pourtant essentiels.
« Aujourd’hui, les populations s’effondrent, car on grillage les clochers à cause des fientes et des pelotes de réjection, qui font sales », précise-t-il. En plus des clochers grillagés, les granges sont remplacées par des hangars métalliques et les greniers rénovés. L’espèce, qui ne trouve pas de lieux où se reproduire, décline peu à peu. Entre 20 000 et 50 000 couples ont été recensés en France depuis la fin des années 1990 à 2000, selon la dernière étude à leur sujet. À cela s’ajoutent les collisions, car en chassant les campagnols aux bords des routes, elles sont heurtées par les voitures. Près de 20 000 seraient ainsi tuées chaque année en France, selon la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).
Un désastre pour celle que l’on reconnaît facilement, avec sa couleur blanche teintée de roux qui lui a valu d’être appelée la « dame blanche ». Si sa silhouette blafarde lui donne l’allure d’un fantôme, c’est surtout son cri qui est effrayant. « Un cri strident, qui n’a rien à voir avec le hululement bien connu de la chouette hulotte, poursuit Didier Duchesne. Autrefois, cela terrifiait les villageois qui clouaient des cadavres de chouettes à leurs portes pour conjurer le mauvais sort. Elle est encore considérée comme un oiseau de mauvais augure dans certains villages, même si ça reste très marginal. Et ces pratiques n’ont jamais fait disparaître la chouette. » Contrairement à celles d’aujourd’hui.
Pour lutter contre le recul de l’espèce, l’association CPN Réveil Nature pose des nichoirs dans les clochers d’église et les greniers du nord de l’Yonne. Cela fait trois ans que Didier Duchesne sillonne les villages pour démarcher les mairies et sensibiliser les habitants. « Jusqu’ici, tous les maires ont accepté, précise-t-il. Nous avons aussi des demandes de particuliers et en tout, une soixantaine de nichoirs ont été posés. »
En cette matinée de septembre, c’est la commune rurale Les Sièges qui va être dotée d’un nouveau nichoir. Didier Duchesne retrouve son équipe devant le bâtiment de la salle des fêtes. Luc et Didier, deux bénévoles, l’accompagnent depuis le début du projet. Équipés de leur malle de bricolage et de panneaux de bois, ils se faufilent dans l’escalier étroit qui les mène jusqu’aux combles. « Il ne faut pas avoir peur des araignées », prévient-on. Là-haut, la lumière perce à travers de minces fenêtres ; et laisse entrevoir un sol poussiéreux et encombré de quelques gravats.
Dans la pénombre, Luc et Didier assemblent les planches en s’éclairant de leurs lampes frontales. Les nichoirs sont livrés en kit par l’Esat de Sens, un établissement qui aide à l’insertion des adultes handicapés par le travail. C’est un dispositif tout simple : une boîte en bois, avec un trou d’envol et une cloison de séparation pour isoler le nid. Une fois assemblé, le nichoir est fixé derrière l’emplacement de la fenêtre puis fermé à l’arrière par une trappe. Un travail plutôt facile, car d’autres fois, il arrive que les bricoleurs doivent se contorsionner à travers les poutres, ou creuser un passage dans le grillage d’un clocher. Cette fois, la manœuvre aura à peine duré une demi-heure.
Le « loft à chouettes », comme ils l’appellent, est maintenant prêt à accueillir ses habitants. Il faut être patient, car l’installation d’un couple peut prendre plusieurs années. « Parfois, un faucon crécerelle ou un pigeon peut venir y nicher, mais une fois que la chouette effraie est installée, plus personne n’y passe, explique Didier Duchesne. Elle pond deux fois par an, entre 5 et 10 œufs quand il y a beaucoup de nourriture ; les mulots, musaraignes et petits rongeurs composent l’essentiel de son menu. Mais la chouette est sensible au froid, les hivers les plus rudes peuvent venir à bout de 70 % de la population. »
De jeunes chouettes dans un nichoir posé à Michery (Yonne). © CPN Réveil Nature
Si Didier Duchesne est passionné de nature, c’est parce qu’il a découvert dans les années 1980 le journal La Hulotte et les clubs CPN du même fondateur. Nés il y a cinquante ans et regroupés aujourd’hui en fédération (FCPN) [1], ces clubs ont essaimé partout en France et rassemblent des personnes qui ont décidé de mieux « connaître et protéger la nature » ensemble. Avec son association CPN Réveil Nature, il œuvre aujourd’hui à faire découvrir aux habitants de Sens et des alentours la nature de proximité, car on « ne protège que ce qu’on comprend et ce qu’on aime ». C’est en 2019 qu’il a commencé à relayer l’opération Un clocher, une chouette, lancée par l’Aspas, l’Association pour la protection des animaux sauvages.
Cette année, sept nichoirs ont déjà vu naître des petits et une vingtaine de jeunes se sont envolés des boîtes. Le suivi n’a lieu qu’une à deux fois par an, pour ne pas déranger les couples et leurs petits. Le nichoir installé, l’équipe ne repassera donc à Les Sièges qu’à la fin du printemps. D’ici là, ils ne chômeront pas. Avant la fin de l’année, une vingtaine d’autres seront posés. En attendant, ils s’éclipsent, espérant qu’à leur retour la chouette aura fondé une famille.
Donnez-lui quelques mots, voire une phrase et attendez un peu, Craiyon vous donnera une proposition de 9 images correspondant à la description que vous avez entrée. Craiyon comprend le français, mais comme il (elle ?) va le traduire en anglais pour lancer sa création, autant lui causer angliche de suite.
Voici le résultat pour "pastel owl". (le hibou est mon totem ...)