Une publication de la collectivité territoriale de Saint-Pierre et Miquelon
La collectivité lance une campagne de communication dans laquelle elle détourne « le terme connoté négativement d’OQTF » pour mieux valoriser la qualité de vie dans l’archipel et attirer de nouveaux habitants.
Ici, on compte 146 jours de pluie et de neige par an. Et pourtant, chaque jour est une promesse de bonheur.
Saint-Pierre-et-Miquelon n’a rien d’un exil. C’est un refuge pour les âmes libres, un terrain d’expression pour les artistes, un laboratoire de résilience pour les passionnés..
L’histoire de la fourchette pourrait paraître futile. Il n'en est rien. C'est en réalité un récit de pouvoir, de privilèges et d'un désir de raffinement.
La fourchette est l’un des ustensiles les plus communs. Si ordinaire, si innocente, que peu d'entre nous la considèrent. Mais, durant des siècles, la fourchette était condamnée, vue comme un symbole de décadence, de mauvaise morale et d’arrogance sociale.
L’introduction de la fourchette à travers l’histoire a drastiquement changé la manière de manger et était source de divisions à table.
PHOTOGRAPHIE DE Rebecca Hale, Nat Geo Image Collection
Durant la majorité de notre histoire, les doigts étaient les seuls ustensiles que la nature nous avait donnés. Les couteaux coupaient la viande, les cuillères servaient à boire la soupe mais les mains complétaient l’action de se nourrir. Pour la fourchette, en revanche, ce fut une autre histoire. « L’introduction de la fourchette reflétait et, en même temps, a accéléré une série de changements profonds dans la culture alimentaire et dans les habitudes de table », explique Lucia Galasso, anthropologue basé à Rome, spécialisée dans l’alimentation. L’ustensile a instauré un procédé d’alimentation plus complexe et plus raffiné. Un changement qui n’était pas toujours le bienvenu.
Le périple de la fourchette, d’instrument interdit à ustensile universel révèle l’immense pouvoir culturel que peuvent porter les objets, même les plus simples. Depuis ses débuts controversés à la cour de l’Empire byzantin jusqu’à son association notable à l’élite italienne durant le 16e siècle, la fourchette a fait scandale. Son introduction n’était pas seulement une affaire d’innovation culinaire mais a entraîné un bouleversement culturel important, aux répercussions tenaces sur les interactions sociales et les habitudes de table, qui ont nourri de nombreux débats sur ce qu'« être civilisé » voulait vraiment dire.
Des découvertes archéologiques suggèrent que des instruments semblables aux fourchettes existaient dans l’ancienne Égypte, ainsi qu’en Grèce et à Rome. Ces ustensiles étaient cependant principalement utilisés lors du service et de la cuisine, et non pour se nourrir. Les banquets romains, par exemple, comportaient souvent une argenterie élaborée mais les hôtes mangeaient à l’aide de leurs mains, employant parfois des couteaux ou des cuillères.
« Durant des siècles, l’Homme s’est servi de ses mains pour amener les aliments à sa bouche », explique Lucia Galasso. « C’est sûrement pour cette raison que le besoin d’une fourchette n’était pas aussi important que celui d’un couteau ou d’une cuillère. En fait, la fourchette est arrivée en dernier et son usage était d’abord sporadique avant son adoption définitive vers le milieu du 19e siècle. »
La préférence d’une alimentation qui reposait sur l’usage des mains n’était pas seulement pratique, elle était également ancrée dans la culture. À travers l’Europe, il était commun de manger dans des plats communaux. Les mains et les couteaux, seulement utilisés pour couper et partager la nourriture, renforçaient la proximité et l’expérience partagée à table.
Bien que les fourchettes étaient principalement utilisées pour cuisiner et servir la nourriture dans les anciennes ...
C’est au 11e siècle qu’a eu lieu le premier scandale d’importance concernant la fourchette. La princesse Maria Argyropoula, issue d'une noble famille de l’Empire byzantin, épousa le fils du doge de Venise et, lors de son fastueux mariage, sortit une fourchette en or à deux dents et s’en servit pour porter la nourriture à sa bouche.
Peu après cet événement, un membre du clergé de Venise condamna publiquement cet acte lors d’un sermon passionné. « Dieu, dans sa sagesse, a donné des fourchettes naturelles à l’homme : ses doigts », a-t-il déclaré. « C’est donc L’insulter que de se servir de fourchettes de métal. »
Aux yeux du clergé, la fourchette n’était pas qu’inutile, elle représentait un affront à l’ordre divin. Se servir de ses mains, c’était ainsi que l’on devait se nourrir, tout comme le Christ et ses disciples s’étaient nourris lors de la Cène. Interposer un objet de fabrication humaine entre la main et la bouche bouleversait un acte naturel et sacré.
La montée en puissance de la fourchette parmi les hautes classes sociales durant le 11e siècle laissa un goût amer dans la bouche des dirigeants religieux et des puristes. Le clergé craignait qu’elle ne symbolise un bouleversement dangereux au sein de la société, notamment dans l'équilibre entre l’alimentation, le pouvoir et les us.
Les dirigeants religieux ne pouvaient également pas ignorer la ressemblance frappante entre la fourchette et la fourche du Diable. À une époque où Satan était souvent représenté tenant une fourche à trois ou quatre dents, la ressemblance avec la fourchette était troublante.
Selon Lucia Galasso, la réticence de l’Église vis-à-vis de la fourchette témoignait aussi des peurs profondes liées à la richesse, l’indulgence et au déclin de la morale. « L’Église prêchait la simplicité à table », explique l’anthropologue. « Les mains étaient considérées comme des connexions directes et humbles à la nourriture, une chose que riches et pauvres avaient en commun. La fourchette, en contraste, était un emblème d’excès, un symbole de vanité aristocratique. »
Avant l’arrivée de l’ustensile à dents, se nourrir, c’était se salir les mains, littéralement. « Les tables médiévales étaient chaotiques mais structurées par la négociation sociale », explique Ken Albala, professeur d’Histoire à l’université du Pacifique à Stockton, en Californie. « Il fallait plonger les mains dans des plats partagés et prendre ce que l’on souhaitait, c’était une connexion physique avec la nourriture et les convives. Dîner était un acte intime, on touchait vraiment les mêmes aliments que ceux qui nous entouraient. » Même la royauté embrassait cette pratique, partageant directement des plats communs et des services énormes, renforçant les liens à travers l’acte primitif et salissant de se nourrir.
L’arrivée de la fourchette a cependant creusé un fossé qui a divisé les tables. La nourriture n’était plus chaleureusement partagée à la main. À la place, elle est devenue un objet à percer, à contrôler, à manipuler. Ce n’était pas seulement la nourriture qui était piquée par les dents de la fourchette, mais la tradition. Et, pour les riches et les puissants, c’était le nerf de la guerre. Les aristocrates d’Europe et les riches marchands se sont vite jetés dans les bras de la nouvelle fourchette, vantant sa sophistication et s’en servant pour tracer une frontière entre eux et les fidèles à cinq doigts.
Malgré les efforts mis en œuvre pour miner sa réputation, la fourchette a fermement planté ses dents dans les tables de la haute société, au sein de l’élite européenne. Son statut en tant que symbole aristocratique n’a fait qu’attiser le ressentiment du clergé et du peuple.
Les cercles d’aristocrates de la Renaissance italienne ont adopté la fourchette plus tôt que les autres régions européennes. Cela est dû à leur exposition aux pratiques raffinées d’alimentation des cultures byzantines et arabes. La cuisine italienne elle-même évoluait vers des plats qui demandaient une manipulation plus précise et plus délicate. Des plats comme des pâtes, des préparations de viandes élaborées, des fruits préservés dans du sirop et des friandises sucrées sont rapidement devenus à la mode, rendant la fourchette non seulement pratique mais bien indispensable. Elle a permis une transition vers des plats à consistance plus sèche, influençant directement à la fois les pratiques culinaires et de présentation.
Cette évolution culinaire se déroulait en parallèle de plus grands bouleversements culturels et contribuait à une expérience d’alimentation plus structurée et plus formelle. « [La fourchette] a changé ce qui était considéré comme un acte animal basique : se nourrir » explique Ken Albala. « Elle a créé des frontières individuelles autour des repas, reflétant un changement social profond vers la formalité, l’espace personnel et le contrôle de soi. »
Une actrice clé de la popularisation de la fourchette fut Catherine de Médicis, née dans une influente famille florentine, les Médicis. Lorsqu’elle épousa Henri II en 1533, elle n’apporta pas simplement avec elle la gastronomie italienne, elle introduisit également tout un éventail de bonnes manières, de règles de bienséance et de coutumes en matière d’argenterie, dont la fourchette faisait partie. Comme l’a précisé Lucia Galasso, bien que les fourchettes aient alors déjà fait leur entrée parmi l’aristocratie française, la présence de Catherine de Médicis a affermi et popularisé leur usage. Ses banquets somptueux et l’importance qu’elle accordait aux manières raffinées ont transformé l’ustensile, le faisant passer de nouvelle curiosité à symbole d’élégance, de raffinement et de distinction sociale dans les cercles de l’aristocratie française.
Même avec le soutien des nobles, l’acceptation de la fourchette fut lente et inégale. Les hommes lui ont offert une résistance tenace en Angleterre et dans les territoires du début de l’Amérique. Les fourchettes étaient considérées comme n’étant pas masculines, une frivolité inutile qui séparait les repas de l’acte réel et physique de manger. « Henri III a été source de moqueries lorsqu’il utilisait une fourchette, on lui disait “Évidemment que vous utilisez une fourchette, vous vous habillez comme une femme” », explique Ken Albala.
Mais alors qu’augmentaient les demandes de plats, coupes et ustensiles individuels sur la table des nobles, la fourchette est devenue plus qu’un simple couvert. Elle est passée au rang de symbole de statut social et d’instrument d’exclusion qui élevait les riches et les distançait des gens du commun.
« La fourchette n’a pas juste changé notre façon de manger », remarque Ken Albala. « Elle a changé notre comportement à table, nos interactions avec les autres et la manière dont nous pensons à la nourriture elle-même. C’était un outil de séparation, elle séparait les personnes de leur nourriture, entre elles et de leurs instincts les plus basiques. »
C’est entre les 17e et 18e siècles que la fourchette s’est répandue en dehors des élites, grâce à l’augmentation des échanges, de la mondialisation et à l’émergence de lieux de vie individuels. Les fourchettes étaient devenues des ustensiles courants en Europe et dans certaines parties de l’Amérique au 19e siècle, particulièrement en France et en Angleterre, où l’étiquette à table est devenue très formalisée.
Alors même que les fourchettes entraient dans l’usage quotidien, les rituels autour de leur manipulation ont continué à influencer la gastronomie. Les repas de l’époque victorienne, par exemple, étaient très stricts sur les usages du couteau et de la fourchette, inspirant des guides détaillés de la bienséance. Mais alors que la production de masse de fourchettes les a rendues accessibles à une plus grande partie de la population, elles ont commencé à perdre leur image aristocratique.
Ironiquement, c’est cette image raffinée de la fourchette qui contribue aujourd’hui à son déclin. « Cette idée de devoir utiliser la fourchette d’une certaine manière est en train de se perdre, comme les règles strictes de bienséance de l’époque victorienne », remarque Ken Albala.
Le paysage culinaire d’aujourd’hui revient vers ce que l’usage de la fourchette cherchait tout d’abord à éliminer : l’engagement tactile de la nourriture, la joie du partage et le plaisir animal de manger avec les mains. La cuisine de rue et les repas communaux gagnent en popularité en insistant sur les interactions directes, qui reposent sur le sens, avec la nourriture.
« Un tiers du monde continue de manger avec les mains », dit Lucia Galasso. « Et, dans la plupart des cas, les Occidentaux redécouvrent l’intimité et la connexion qui vient avec l’alimentation à la main. »
La fourchette a peut-être pris le pas sur nos instincts animaux mais notre insatiable appétit pour cette connexion reste fort. Après tout, l’acte de se nourrir a toujours été un langage universel qu’aucun instrument n’a jamais vraiment pu contrôler.
Si certaines de ces expressions sont tirées de lieux réels, inutile de chercher les autres sur une carte : vous ne les trouverez pas. Mais alors, d'où viennent-elles ? De Manon Meyer-Hilfiger Publication 7 avr. 2025
Tataouine ! peut-être pas celui de Tunisie, quoique ...
Inutile de chercher « Pétaouchnok » sur une carte : ce lieu, convoqué maintes fois pour désigner un ailleurs lointain et un peu flou, n’existe pas. L’expression, qui sonne comme une bourgade russe, serait apparue au 19e siècle, avec un mélange de deux mots désuets. « Péta » dériverait de « perpète », autrefois synonyme de bagne. On partait à « perpète » au bagne de Cayenne. Le sens aurait progressivement glissé pour indiquer un « trou perdu » où l’on allait mourir. Et « Shnock » veut dire « Stupide » en alsacien. Partir pour « Pétaouchnok », ce serait donc prendre un aller simple pour un « trou paumé », imbécile…
Ce n’est pas la seule interprétation possible des origines de l’expression - d’autres spécialistes affirment que « pétaouchnok » a été précédé par la formule « aller aux îles Pataoufnof ». Une expression raciste utilisée pour désigner un ailleurs « essentiellement peuplé de Noirs », selon le dictionnaire de l’argot du linguiste Gaston Enault. Les interprétations varient, une même idée demeure : « Pétaouchnok » est un endroit jugé finalement peu recommandable, inférieur, et difficile d’accès.
Voilà le point de départ des travaux de l’anthropologue Riccardo Ciavolella. Le chercheur s’est évertué à décortiquer quatre-vingt expressions qui désignent un ailleurs lointain dans son livre Pétaouchnok(s), du bout du monde au milieu de nulle part, et en a même fait une carte interactive. « Je voulais interroger le sens que l’on donne à ces endroits. Tous ces lieux désignent un espace flou, entre réel et imaginaire, et révèlent une opposition entre un centre et une périphérie » explique-t-il. Les exemples abondent. L’expression « Perpète les oies » ne raconte pas autre chose. On retrouve le « perpète » évocateur du bagne. « Les oies » rappellent les petits villages de campagne d’autrefois qui portaient des noms d’animaux. Allier bagne et milieu rural, ou comment créer l’image d’un lieu difficile d’accès chez les habitants des grandes villes...
Autre exemple : en France, quand on parle d’aller à « Bab El Oued », « Tataouine » ou « Tombouctou », c’est souvent pour dire que l’on va très loin, dans un endroit assez vague. Pourtant, ces lieux existent.
Si on les retrouve parfois au détour d’une phrase, c’est à cause de notre histoire coloniale : « Bab el Oued est l’un des principaux quartiers d’Alger (100 000 habitants, au sein d’une ville qui en compte 3 millions), tourné vers la mer Méditerranée, au pied des montagnes de l’Atlas » souligne Riccardo Ciavolella. « Tataouine est une ville de Tunisie qui hébergeait autrefois un bagne militaire, devenue célèbre pour la dureté des conditions de vie et des punitions infligées aux bagnards. Aujourd’hui, le bagne n’est plus, et Tataouine compte près de 70 000 habitants. » Tombouctou est quant à elle une cité ancienne du Mali, classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO pour la richesse de son histoire.
C’est dire que l’expression pour désigner l’ailleurs dépend de l’endroit d’où l’on parle. Évidemment, à Alger, personne ne dit « Bab El Oued » pour évoquer un lieu distant… À chaque pays son « Pétaouchnok ». En Italie, il s’appelle « Canicattì». « Ce nom évoque pour les Italiens un lieu éloigné et perdu. Nombre d’entre eux ignorent qu’une telle ville existe réellement, en Sicile, et qu’elle est peuplée par 35 000 habitants. L’endroit a hérité de cette réputation de bout du monde parce qu’il est le terminus d’une ancienne ligne ferroviaire qui traversait toute l’Italie, du nord jusqu’au sud. L’expression reflète l’imaginaire de type semi-colonial qui se développe dans les régions urbaines et riches du Nord italien, qui considèrent le Sud comme la terre des "culs-terreux". Elle s’est répandue dans le langage familier dans tout le pays – sauf à Canicattì » explique Riccardo Ciavolella.
À Canicattì, on fait porter le chapeau du « trou perdu officiel» à une autre commune sicilienne : Carrapipi. « Nous sommes toujours le Pétaouchnok d’un autre » résume l’auteur. En langue fon du Bénin, le pays lointain et indéfini est Yovotomè, « le pays des Blancs ».
Certains « Pétaouchnoks » sont passé de mode, relégués aux oubliettes de l’Histoire. Qui se rappelle de « Mississippi-la-Galette » ? Sans doute pas grand monde : l’expression était pourtante courante au 19e siècle. « Le Larousse de 1898 notait qu’il s’agissait d’une "déformation plaisante du mot Mississippi et qui désigne un lieu vague, très éloigné". Ici, on trouve une connotation positive : la galette pouvait faire référence à l’argent, et le Mississippi était, pour les explorateurs français, l’un des emblèmes des terres fortunées d’Amérique » souligne Riccardo Ciavolella. L’époque où la France avait des territoires outre-Atlantique, autour du Mississippi, n’était alors pas si lointaine.
Quels seront les prochains « Pétaouchnoks » ? Difficile à dire, dans un monde où tout est de plus en plus proche, accessible en quelques heures d’avion – certaines étiquettes de « trou paumé » ont donc plutôt vocation à disparaître. Comme l’explique l’anthropologue, des offices du tourisme usent même de cette réputation à leur avantage, pour bâtir leur marketing territorial : « venez voir le bout du monde » clament-elles.
Ushuaïa, ville argentine installée sur la pointe la plus méridionale de l’Amérique du Sud, offre un exemple parlant. Cette ancienne colonie pénitentiaire s’est auto-proclamée « Fin del mundo » en jouant avec l’idée d’extrémité, pour le plus grand bonheur des touristes du monde entier. L’heure de la revanche des « Pétaouchnoks » du monde entier a sonné, pour le meilleur comme pour le pire.
La disparition de ces biscuits anglais avait provoqué la stupeur. Ils seront de retour dans quelques jours dans les supermarchés (mais pas au même prix).
Les Fingers, qui avaient disparu des rayons il y a un, vont faire leur grand retour en magasin
Leur disparition en catimini avait causé un émoi considérable chez de nombreux gourmands. Les biscuits Finger, ces petites barres enrobées de chocolat qui avaient quitté les rayons gâteaux des supermarchés il y a environ un an, vont refaire leur apparition en magasin. Et très bientôt, confirme ce mercredi 2 avril au HuffPost l’entreprise qui a permis son retour.
C’est le groupe Bur Distribution qui a fait l’annonce. « Ils avaient disparu des rayons depuis mai 2024, laissant leurs inconditionnels sur leur faim… Bonne nouvelle : les Fingers sont de retour ! », y dévoile en fanfare la firme francilienne dans un communiqué.
À l’automne dernier, un article de Libération avait provoqué la stupeur en révélant que ces douceurs venues d’Angleterre qui garnissaient les étals français depuis plus de 40 ans n’étaient plus disponibles depuis déjà plusieurs mois. Malgré des enquêtes approfondies auprès des différents intermédiaires des producteurs aux distributeurs, impossible pour Libération ou encore Le Monde de savoir pourquoi les Fingers avaient disparu sans crier gare. Au grand désarroi de nombreux fans du biscuit.
Le PDG de Bur Distribution, Ferréol de Bony, a flairé le bon filon au moment de la sortie de ces articles qui ont fait le buzz. « Comme l’ADN de ma société est de distribuer des produits d’épicerie fine et monde, je me suis dit que c’était une bonne opportunité », explique-t-il au HuffPost.
La distribution sera toutefois moins directe qu’auparavant puisqu’un intermédiaire anglais se charge de faire le lien entre Bur Distribution et Cadbury, la marque qui produit les Fingers. Conséquence du changement, les paquets vendus en France seront exactement les mêmes que ceux commercialisés outre-Manche, sans packaging spécifiquement français.
Ferréol de Bony promet par ailleurs qu’il n’y aura aucune différence de goût pour le gâteau traditionnel au chocolat au lait. Et annonce aussi des nouveautés. « Nous allons vendre deux nouveaux parfums, orange et caramel beurre salé », révèle-t-il. Ces deux goûts étaient déjà disponibles en Angleterre mais n’avaient jamais été vendus en France.
Une autre différence un peu moins agréable, c’est le prix qui va presque doubler. La boîte de 114g va coûter 2,90 euros. « Nous ne sommes pas le producteur des Fingers, et depuis l’arrêt de la commercialisation en France, il y a eu une grosse hausse des prix du cacao. Or, les biscuits sont recouverts de chocolat », justifie le PDG de l’entreprise, qui ignore pourquoi les biscuits ont disparu des rayons il y a un an.
La célèbre boîte violette retrouvera le chemin des supermarchés à partir du 15 avril dans les enseignes de Carrefour et du groupe Casino (Monoprix, Franprix), ainsi que sur le site ericbur.fr. Et si vous ne trouvez pas les Fingers au rayon biscuits, pas de panique prévient Ferréol de Bony : ils pourraient être rangés dans la catégorie produits du monde. Les goûters vont enfin retrouver toutes leurs saveurs.
Le saviez-vous ? La terre est bien ronde !
Circumpolaire au mont Caume par Cécile Di Costanzo
Selon Wkipédia : Un objet céleste circumpolaire est un objet qui, depuis un endroit donné sur Terre, ne se couche jamais sous l'horizon. La rotation de la Terre fait qu'au cours du temps, les astres se lèvent dans le ciel, puis se couchent. Un astre circumpolaire est tel que sa proximité au pôle céleste fait qu'il ne disparaît jamais sous l'horizon. Si l'on se trouve à l'équateur, il n'y a pas d'astres circumpolaires, tandis qu'en étant aux pôles géographiques de la Terre, tous les astres visibles sont circumpolaires.
Comme la Terre tourne sur elle-même autour d'un axe qui est quasiment dans la direction de l'étoile polaire, il est possible de faire des photographies circumpolaires. Ces prises consistent à faire une très longue pose (de nuit) et ainsi observer la lente rotation des étoiles circumpolaires. Il faut utiliser un appareil photo réflex à objectif grand champ (environ 28 mm), le pointer vers l'étoile polaire et régler la sensibilité au minimum. Pour rendre la photographie encore plus belle, il est possible de composer l'image avec un sujet fixe (arbres, monuments…) dans le champ de l'objectif.