Yellow-legged gulls play a long-overlooked role in a Mediterranean archipelago: they carry olives far and wide.
by Lauren Leffer - January 24, 2024
The Balearic Islands, a Mediterranean archipelago off the coast of Spain, are a famed travel destination. Clubbers and nightlife enthusiasts flock to Ibiza, while Mallorca is more popular with families and newlyweds seeking sun, sand, sea, and history. To tourists and beachgoers, the islands’ screaming, French fry–stealing gulls are pests. But these ubiquitous birds play a surprisingly important ecological role in the picturesque archipelago.
Two decades ago, ecologist Alejandro Martínez Abraín was studying seabird colonies along Spain’s coast near the Balearic Islands when he noticed something odd. On rocky outcrops and in isolated coves, he found greenish-brown olive pits everywhere, scattered under the webbed feet of hordes of yellow-legged gulls. In most locations, the pits had accumulated in limestone crevices without germinating. But at one colony in the Ebro Delta, about 175 kilometers south of Barcelona, olive saplings were sprouting up from sand dunes.
Wild olive trees are common in Spain, where the Phoenicians introduced the plant more than 3,000 years ago from the eastern Mediterranean. The trees are culturally important, too; people have been cultivating domestic olives and tending to groves in the region since at least the Middle Ages.
In the Ebro Delta, the discarded pits were changing the ecosystem from the grasses and scrubby conifers typical of dune systems to a wild olive forest, says Martínez Abraín, who is now an ecologist at the University of A Coruña in Spain. Connecting the dots, he realized that gulls were eating olives elsewhere and regurgitating the pits in small piles around their breeding sites. “It was really ecological engineering, and nobody was paying attention to that,” he says.
Martínez Abraín began collecting the spit-up pits, but the finding took on new meaning after Haruko Ando, an ecologist and expert in seed dispersal at Japan’s National Institute for Environmental Studies, heard about the olive-eating gulls on a recent visit to Spain.
Working with Martínez Abraín and other collaborators, Ando revealed in new research that yellow-legged gulls are eating both wild and domestic olives and spreading those seeds over long distances between the Balearic Islands. The archipelago provided the scientists with ideal conditions for studying seed dispersal by gulls. Some islands, like Dragonera, located about one kilometer off the west coast of Mallorca, have groves of wild and domesticated olives, but on the smaller, treeless islands, birds are the only distributors of pits.
The findings “clearly demonstrate the potential for gulls to move seeds from one island to another,” says Debra Wotton, an ecologist at the University of Canterbury in New Zealand and founder of science consultancy Moa’s Ark Research, who was not involved in the new study. “Dispersal is a fundamental process in shaping plant communities, which are the foundation of an ecosystem,” she adds. “So these gulls are an integral part of their environment.”
To figure out how far gulls might spread olive seeds, Ando and her coauthors needed to know how long it takes for gulls to regurgitate olive pits. In trials with captive birds, the scientists fed four yellow-legged gulls olives hidden inside tasty sardines. On average, the gulls took more than 30 hours to spit up the seeds, stripped of fleshy fruit.
During that surprisingly lengthy period, gulls can carry olive pits long distances. Based on the movements of 20 wild birds fitted with GPS transmitters, the scientists estimate that, on average, gulls move wild olive pits more than 7.5 kilometers and domesticated olive pits more than 12.5 kilometers. They estimate that the farthest gulls are transporting olive pits in the archipelago is 100 kilometers.
That gulls are moving domestic olives greater distances than wild ones suggests the birds prefer the larger, meatier cultivated olives—just like people—and are flying farther to reach the groves where they grow, Ando says.
Yellow-legged gulls have long been seen as a nuisance that needs to be controlled rather than part of the ecosystem, says Martínez Abraín. But now, he hopes people will recognize their valuable role as seed spreaders. Gulls don’t just loiter at garbage dumps and harass fishermen—they also help shape landscapes across the archipelago.
No species is good or bad, Martínez Abraín adds; they’re all simply part of the fabric of life. Pull one loose thread and you might find it connects a seabird to an unexpected snack.
Trois mètres de hauteur, triangulaire et en acier inoxydable. Voici les caractéristiques du monolithe nouvellement arrivé au Pays de Galles sur la colline de Hay Bluff.
C’est au nord de Cardiff qu’un joggeur, Richard Haynes, a découvert un bloc d’acier gris semblant planté dans le sol. Très surpris, il a immédiatement pris l’installation futuriste étonnante en photo et a partagé sa découverte sur les réseaux sociaux.
Les internautes ont donc immédiatement commencé à se poser des questions, inventant des théories plus folles les unes que les autres. Une partie d’entre eux à même parlé d’une action des extraterrestres.
Un grand nombre d’entre eux s’est même rendu sur place afin de voir de leurs propres yeux le monolithe.
Lorsqu’il a aperçu le monolithe, Richard Haynes a d’abord pensé qu’il s’agissait d’un outil pour collecter l’eau de pluie. Mais il a vite changé d’avis en remarquant l’aspect inhabituel de l’objet et surtout sa grande imposante.
En s’approchant de celui-ci, le joggeur a découvert que le monolithe était creux et qu’il semblait plutôt léger. Il pouvait donc avoir été porté et déposé sur la colline par deux personnes.
Ces dernières années, des trouvailles similaires ont été recensées au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Quasiment tous les monolithes qui ont été découverts récemment étaient au final des œuvres d’art, mais aucune explication n’a pour le moment été confirmée pour celui de celui du Pays de Galles. Rien n’atteste donc que l’objet relève donc d’un évènement surnaturel.
The Most Famous Artist, un groupe d’artistes du Nouveau Mexique avait déjà revendiqué deux monolithes retrouvés dans l’Utah et en Californie, après que ceux-ci aient été les cibles de nombreuses théories farfelues.
Organisée en collaboration avec la Fondation Mucha, l’Hôtel de Caumont consacre cette année son exposition d’hiver au grand maître de l’Art Nouveau, Alphonse Mucha (1860-1939). Cet artiste prolifique et visionnaire a révolutionné le rapport à l’art de ses contemporains en appliquant son esthétique, si caractéristique, à de multiples domaines comme les affiches, la publicité, la décoration intérieure ou encore le théâtre de la Belle Époque. À travers près de 120 œuvres provenant de la Fondation Mucha, cette exposition met en lumière toute la splendeur et l’évolution du style Mucha où mysticisme, symbolisme, identité slave et beauté se côtoient.
Né à Ivančice en actuelle République tchèque, Alphonse Mucha grandit dans une province slave de l’Empire austro-hongrois avant de rejoindre Paris en 1887, après une formation académique à l’École des Beaux-Arts de Munich. C’est au cours de ces années de jeunesse qu’il se construit une conscience politique engagée où l’affirmation de l’identité des peuples slaves occupe une place centrale. À Paris, où le mysticisme fin-de-siècle fascine les cercles artistiques, Alphonse Mucha devient le grand affichiste que l’on connaît grâce à sa rencontre providentielle avec la « Divine » Sarah Bernhardt. Le phénomène Mucha va alors conquérir le tout Paris et s’exporter à l’international jusqu’à s’imposer comme une figure majeure de l’esthétique de l’Art Nouveau, caractéristique de l’époque. Pourtant, les véritables ambitions de cet artiste sont toutes autres : Alphonse Mucha, qui se veut plus engagé, aspire à créer des œuvres aux desseins plus nobles afin de mettre son art au service de la fraternité universelle. Franc-maçon actif et ardent défenseur du peuple slave, Mucha développera toute sa vie un art qui se veut « libérateur », en lui donnant une identité à la fois tchèque, slave, mais aussi humaniste.
Cette exposition a pour but de montrer non seulement comment l’œuvre de Mucha, mêlant différentes esthétiques, est fondamentalement engagée, mais aussi comment l’usage et l’appel de la beauté sont empreints de symbolisme et de mysticisme. Mucha, pour qui l’art revêt un caractère universel, tente d’affirmer ses intentions artistiques dans son œuvre. Outre l’évolution du style graphique de Mucha et l’inspiration mystique de son langage visuel, l’exposition met à l’honneur la pensée engagée de l’artiste en tant qu’élément constitutif de ses œuvres empreintes de beauté et d’harmonie.
À côté des œuvres les plus appréciées de l’époque révélant Mucha en tant que plus grand représentant de l’Art nouveau (comme les célèbres affiches publicitaires dont celles réalisées pour Sarah Bernhardt ainsi que les fameux panneaux décoratifs), vous pourrez admirer les peintures de l’artiste, rarement montrées, à travers une lecture symboliste et allégorique. L’exposition révèle également son travail méconnu de la photographie, à la fois dans son studio du Paris fin-de-siècle mais aussi à travers les photographies documentaires et de mises en scène qu’il a produites dans le cadre de ses recherches pour sa série de peintures monumentales à la gloire de l’histoire de son peuple L’Épopée slave.
L’auberge la plus bizarre du Royaume-Uni » a été victime d’un incendie présumé criminel à l’été 2023.
*Au Royaume-Uni, le pub « le plus bancal » du pays va être reconstruit à l’identique après un incendie - Wikipedia CC BY-SA 4.0)
ROYAUME-UNI - Murs asymétriques, toit bancal, fenêtres en biais… « L’auberge la plus bizarre du Royaume-Uni » doit être reconstruite, et dans le même état qu’avant l’incendie qui l’a ravagée : elle restera complètement bancale. Dans les West Midlands, près de Birmingham à Himley, un tas de gravats doit renaître de ses cendres, par ordre du Conseil du South Staffordshire.
Comme nous l’apprend BBC News dans un article publié mardi 27 février, les propriétaires de la « Crooked House » (la « maison de traviole », en Français), ont été mis en demeure par ce Conseil pour faire revivre cet haut-lieu culturel britannique, qui attirait de très nombreux visiteurs chaque année. Une véritable institution, autour de laquelle un groupe Facebook dédié à sa reconstructio rassemble plus de 36 000 membres.
La bâtisse, construite en 1765, a été détruite lors d’un incendie présumé criminel le 5 août 2023, quelques jours après avoir été vendue à un acheteur privé. Personne ne se trouvait à l’intérieur au moment de l’incendie et aucun blessé n’a été signalé. Les ruines ont ensuite été mises à terre par des tractopelles quelque temps plus tard.
Le bâtiment devait son allure étrange à un effondrement minier qui a rendu toute la construction penchée. Aujourd’hui ce pub appartient à ATE Farms Limited qui doit donc le reconstruire. L’entité dispose d’un délai de 30 jours pour faire appel et le préavis doit être respecté dans un délai de trois ans, souligne BBC News.
Le média précise que ce pub, qui était une attraction populaire dans la région, a été construit pour la première fois comme ferme, avant de totalement changer de fonction avec le temps.
Cette peinture murale réalisée à l'occasion du Festival de La Teinturerie, à Aurec-sur-Loire (Haute-Loire), est en lice du concours Golden Street Art qui récompense depuis dix ans les plus belles œuvres de street art.
Article rédigé par Odile Morain - Publié le 14/02/2024
La peinture réalisée par Aéro à Aurec-sur-Loire est en lice pour le concours Golden Street Art qui récompense les plus belles fresques de France. (FRANCE 3 AURA)
Elle a vu le jour le long de la route départementale 46 à Aurec-sur-Loire (Haute-Loire), la fresque du street artiste Aéro offre aux automobilistes un nouveau paysage. Réalisée dans le cadre du Festival de La Teinturerie en septembre 2023, elle figure aujourd'hui parmi les dix peintures murales retenues pour la phase finale du concours Golden Street Art. Les internautes peuvent voter jusqu'au 18 février 2024.
Pour l'artiste originaire de Bretagne, ce concours est une belle reconnaissance de son travail. "C'est une réelle performance, elle a été réalisée en douze jours, elle représente ce qu'il y a de plus important pour l'humanité : notre environnement naturel", réagit Aéro.
Juché sur un échafaudage et muni de ses bombes de peinture, Aéro s'empare des thèmes de l'histoire et de l'actualité à travers le monde. Intitulée Courir pour la vie, cette nouvelle peinture murale à la couleur sépia est la plus conséquente jamais peinte par l’artiste.
Sur 55 mètres de long et 6,75 mètres de haut, elle illustre tout en mouvement l'urgence climatique. On y voit des animaux sauvages fuyant une forêt devenue hostile, une vieille femme symbolisant dame Nature au regard lucide et consterné. Elle pourrait permettre à Aurec-sur-Loire de monter une nouvelle fois sur le podium. Les organisateurs du Festival de La Teinturerie s'en félicitent. "On est aux confins de la Loire et de la Haute-Loire, donc on espère attirer via ce type de fresque des personnes d'un peu plus loin", assure Anthony Massard.
Aurec-sur-Loire, cité street art
Organisé depuis quatre ans à Aurec-sur-Loire, ce festival street art donne peu à peu un nouveau visage aux façades de la petite ville de 6 000 habitants. "C'est très joli ce qu'ils ont fait, c'est très intéressant", se réjouit un passant.
Chaque année, grâce au festival, des artistes du monde entier viennent s'exprimer sur les murs de la ville. L'an dernier, Aéro avait déjà participé au concours Golden Street Art et terminé à la troisième place des plus belles fresques de France avec sa peinture en noir et blanc symbolisant la transmission entre les générations. "Je suis fière, car on a fini à une très bonne place l'année dernière et on est pas mal parti cette année", assure une habitante d'Aurec-sur-Loire.
La ville compte désormais plus d'une vingtaine de fresques, la plupart se concentrent sur le site même de l'ancienne teinturerie, rachetée par la ville pour en faire un lieu d'événements sportifs et culturels. Au fur et à mesure des années et selon les aléas climatiques, de nouvelles œuvres remplacent les plus anciennes.